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Un débat où deux invités confrontent leurs points de vue sur notre monde Rendez-vous sur l'application Radio France pour découvrir tous les autres épisodes.

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Répliques


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Israël-Palestine, un conflit sans fin

1
Héros et victimes


2
Vivre avec la poésie, en compagnie de Sylvain Tesson

3
Trump 2024 ?

4
Sur les traces d'Hélène Berr et Estelle Moufflarge


5
L'ascension du Rassemblement national

6
Le procès de Pétain

7
Dans quelle société vivons-nous ?


8
Les leçons de la guerre en Ukraine

9
Faut-il réinventer l'amour ?

10
Notre-Dame de Paris : histoire d'un symbole national 

11
Israël-Palestine : histoire d'un conflit

12
Pierre Bonnard, ou la peinture de la présence

13
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Commentaires
des internautes auditeurs

La colère Par Chasolou le 11/06/2023 07:11

Ils sont aux 3/4 à côté de la plaque les intervenants
1- le travail des cadres moyens et agents de maîtrise qui passe entièrement par des procédures écrites par d autres déresponsabilise et empêche la créativité.
2- Les séniors sont virés parcequ' ils coûtent trop chers. Mais les patrons semblent ignorer l'intérêt de l'expérience acquise au profit de calculs de boutiquiers. Ce sont les patrons qui doivent changer.
3- Le travail est intéressant quand la société dans laquelle on travaille a une histoire à raconter à laquelle on peut adhérer. Les sociétés de service notre spécialité à nous français n'offrent pour la plupart aucune histoire à raconter: assurances banques centres d appel la liste est longue.
En définitive la répartition des richesses et la retraite anticipée est la contrepartie nécessaire à la médiocrité de l intérêt au travail.
On observe ce phénomène en Pologne dont le niveau de qualification moyen du travail s'est dégradé du fait de la dégradation de l'appareil productif au profit de la sous-traitance de l Allemagne. Des travailleurs acquis au PIS, voilà la conséquence.
Enfin, la France a t elle une histoire à raconter ?

TousPar La petite rien le 06/03/2021 11:38

J'ose ce matin remercier ici Alain Finkielkraut que j'aime tant entendre et ce, contre l'avis de nombreux de mes amis, de gauche, intellectuels ou non, qui ne voient dans ses propos que conservatisme. Ils n'ont pas compris, me semble-t-il, à quoi il carbure. Sa démarche est emprunte d'une recherche de "vérité" sur les fondements et évolutions qui orientent l'humain dans le monde ... Recherche permanente et sans tabou, qu'il ne craint par ailleurs pas de remettre en cause perpétuellement, autant dans ses monologues, que dans le cadre de son émission Répliques, ou dans d'autres où il est invité face à des contradicteurs. Il en paye le prix fort bien souvent !
Pourtant, il n'est pas pétri de croyances, loin s'en faut, mais fort de quelques certitudes dont le Débat est le point d'orgue. Il ne s'agit pas là de rhétorique mais bien de dialectique. Sans tout partager, femmes et hommes, peuvent dans un temps circonscrit, mais, espérons, peut-être davantage encore, voir quelque chose du même dans l'autre. Les idées justes, utiles et heureuses ont alors une petite chance d'avancer.
Merci encore Monsieur Finkielkraut, pour repousser toujours plus loin mon inculture, pour me permettre de rester éveillée sur les grands thèmes du monde et de refuser d'aller dans le sens du vent.
Je vous souhaite de vibrer le plus longtemps possible sur nos ondes.
Désirée, la petite rien

les incompris...Par manuel ferré (fabricant de films et de chansons) le 22/01/2023 13:15

Ils ont souvent la vertu d'être des êtres dérangeants mais quelle noblesse que de l'être. Moi aussi j'aime Monsieur Finkielkraut (né un 30 juin comme moi), au même titre que Marguerite Duras, Jean-Edern Hallier... Vive les différents !... Amitiés, Manuel Ferré.

L'occupationPar jeanpierredillard le 17/10/2020 10:29

Pour ceux qui n'ont pas connu ces années,
ce texte de Saint Exupéry.
On comprend à le lire l'incompréhension totale entre lui et de Gaulle
lors de leur entrevue à Londres.
 Je combats encore je combattrai un peu pour toi. J'ai besoin de toi pour mieux croire en l'avènement de ce sourire. J'ai besoin de t'aider à vivre. Je te vois si faible, si menacé, traînant tes cinquante ans, des heures durant, pour subsister un jour de plus, sur le trottoir de quelque épicerie pauvre, grelottant à l'abri précaire d'un manteau râpé. Toi si Français, je te sens deux fois en péril de mort, parce que Français, et parce que juif. Je sens tout le prix d'une communauté qui n'autorise plus les litiges. Nous sommes tous de France comme d'un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne. Pour nous, Français du dehors, il s'agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelée par la neige de la présence allemande. Il s'agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s'agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d'otages. C'est toujours dans les caves de l'oppression que se préparent les vérités nouvelles : quarante millions d'otages méditent là-bas leur vérité neuve. Nous nous soumettons, par avance, à cette vérité.
Car c'est bien vous qui nous enseignerez. Ce n'est pas à nous d'apporter la flamme spirituelle à ceux qui la nourrissent déjà de leur propre substance, comme d'une cire. Vous ne lirez peut-être guère nos livres. Vous n'écouterez peut-être pas nos discours. Nos idées, peut-être, les vomirez-vous.
Nous ne fondons pas la France. Nous ne pouvons que la servir. Nous n'aurons droit, quoi que nous ayons fait, à aucune reconnaissance.
Il n'est pas de commune mesure entre le combat libre et l'écrasement dans la nuit.
Il n'est pas de commune mesure entre le métier de soldat et le métier d'otage.
Vous êtes les saints.

Antoine de Saint Exupery
Lettre à un otage (1940)

BernanosPar Phanou le 03/04/2019 21:33

Je suis étonné qu'Alain Finkelkraut, citant la lettre de Simone Weil à Bernanos, n'ait pas choisi le passage le mieux adapté à son propos sur l'antisémitisme :
" Vous êtes royaliste, disciple de Drumont - que m'importe ? Vous m'êtes plus proche, sans comparaison, que mes camarades de milices d'Aragon - ces camarades que, pourtant, j'aimais."
et de conclure
"il ne me reste qu'à vous exprimer ma vive admiration."

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