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durée : 00:51:37 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - L'un aura incarné la radicalité et l'espérance révolutionnaire, l'autre la modération et le pessimisme libéral : à propos de Sartre et Aron et de leurs différends revisités. - réalisation : Riyad Cairat - invités : Perrine Simon-Nahum Docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure; Frédéric Worms Philosophe, directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Paris, producteur de la chronique "Le Pourquoi du comment" sur France-Culture
durée : 00:50:52 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Retour sur un homme et une injustice : l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, incarcéré à Alger et condamné le 27 mars dernier à cinq ans de prison. - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Christophe Rufin Diplomate et romancier; Pascal Bruckner Philosophe, romancier et essayiste français
durée : 00:52:01 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Pénétré par "le sentiment d'être tout et l'évidence de n'être rien", le philosophe et écrivain roumain Emil Cioran (1911-1995) avait pris ses quartiers dans un pessimisme radical. Une relecture de l'homme et l'œuvre. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Fabrice Luchini Comédien ; Jean-Paul Enthoven Editeur et journaliste
durée : 00:51:33 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Où va le monde ? Qui sont nos amis, nos ennemis ? Que reste-t-il de l'Occident ?
- réalisation : François Caunac - invités : Hubert Védrine Diplomate, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jospin et ancien secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand; Pierre Manent Philosophe, historien et directeur d’études honoraire à l’EHESS
durée : 00:52:33 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - L'intelligence artificielle, révolution technologique inéluctable : pour le meilleur ou pour le pire ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Eric Sadin Philosophe, spécialiste du monde numérique.; Raphaël Doan Agrégé de Lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris, essayiste
durée : 00:51:48 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Immigration, où en sommes-nous ? - réalisation : François Caunac - invités : Catherine Wihtol de Wenden Politiste, spécialiste des migrations internationales et directrice de recherche au CNRS (CERI-Sciences Po); Nicolas Pouvreau-Monti Co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
durée : 00:52:00 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Droite gauche, un vieux clivage indépassable. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Laetitia Strauch-Bonart Journaliste, essayiste ; Julia Cagé Économiste, spécialiste de l’économie des médias
durée : 00:51:44 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - L'école en crise. - réalisation : François Caunac - invités : Gabriel Attal Premier ministre du 9 janvier au 5 septembre 2024, député des Hauts-de-Seine, président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, secrétaire général du parti Renaissance.; François Dubet Professeur émérite de sociologie à l’université de Bordeaux
durée : 00:51:53 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Le 7 octobre et après, au cœur des romans de Nathalie Azoulai et de Pierre Assouline. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Nathalie Azoulai Traductrice, romancière.; Pierre Assouline Ecrivain, journaliste
durée : 00:51:47 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - "Travailler plus pour gagner moins !" Les Français seraient-ils fainéants, les jeunes sans envie de travailler, les allocataires de l’assurance-chômage des fraudeurs ? Retour sur la question du travail et des enjeux. - réalisation : François Caunac - invités : Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine; Denis Olivennes Chef d'entreprise et essayiste
durée : 00:52:36 - Répliques - Qui est Sally Rooney ? - invités : Mathilde Brézet Professeur agrégée de lettres classiques; Thomas Stélandre Journaliste
durée : 00:51:45 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Face à l'impérialisme poutinien qui se déchaîne en Ukraine, l'Europe centrale semble plus désunie que jamais. Les nations qui la composent ne parlent pas d'une seule voix, elles réagissent en ordre dispersé. Qu'est-ce qui se passe ? - réalisation : François Caunac - invités : Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI (Centre de recherches internatioanles) de Sciences Po; Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
durée : 00:52:26 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Retour sur la figure de Victor Hugo, dont l'œuvre à la portée et à l'autorité morale légendaires sut affirmer l’unité indissoluble du mouvement romantique et de la cause du progrès politique. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Philippe Raynaud Professeur émérite de science politique à l'université Panthéon-Assas, membre de l'Institut universitaire de France; Robert Kopp Professeur à l'université de Bâle, correspondant de l'académie des sciences morales et politiques et directeur de la collection Bouquins.
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La colère
Chasolou11-06-2023 08:11
Ils sont aux 3/4 à côté de la plaque les intervenants
1- le travail des cadres moyens et agents de maîtrise qui passe entièrement par des procédures écrites par d autres déresponsabilise et empêche la créativité.
2- Les séniors sont virés parcequ' ils coûtent trop chers. Mais les patrons semblent ignorer l'intérêt de l'expérience acquise au profit de calculs de boutiquiers. Ce sont les patrons qui doivent changer.
3- Le travail est intéressant quand la société dans laquelle on travaille a une histoire à raconter à laquelle on peut adhérer. Les sociétés de service notre spécialité à nous français n'offrent pour la plupart aucune histoire à raconter: assurances banques centres d appel la liste est longue.
En définitive la répartition des richesses et la retraite anticipée est la contrepartie nécessaire à la médiocrité de l intérêt au travail.
On observe ce phénomène en Pologne dont le niveau de qualification moyen du travail s'est dégradé du fait de la dégradation de l'appareil productif au profit de la sous-traitance de l Allemagne. Des travailleurs acquis au PIS, voilà la conséquence.
Enfin, la France a t elle une histoire à raconter ?
1- le travail des cadres moyens et agents de maîtrise qui passe entièrement par des procédures écrites par d autres déresponsabilise et empêche la créativité.
2- Les séniors sont virés parcequ' ils coûtent trop chers. Mais les patrons semblent ignorer l'intérêt de l'expérience acquise au profit de calculs de boutiquiers. Ce sont les patrons qui doivent changer.
3- Le travail est intéressant quand la société dans laquelle on travaille a une histoire à raconter à laquelle on peut adhérer. Les sociétés de service notre spécialité à nous français n'offrent pour la plupart aucune histoire à raconter: assurances banques centres d appel la liste est longue.
En définitive la répartition des richesses et la retraite anticipée est la contrepartie nécessaire à la médiocrité de l intérêt au travail.
On observe ce phénomène en Pologne dont le niveau de qualification moyen du travail s'est dégradé du fait de la dégradation de l'appareil productif au profit de la sous-traitance de l Allemagne. Des travailleurs acquis au PIS, voilà la conséquence.
Enfin, la France a t elle une histoire à raconter ?
Tous
La petite rien06-03-2021 11:38
J'ose ce matin remercier ici Alain Finkielkraut que j'aime tant entendre et ce, contre l'avis de nombreux de mes amis, de gauche, intellectuels ou non, qui ne voient dans ses propos que conservatisme. Ils n'ont pas compris, me semble-t-il, à quoi il carbure. Sa démarche est emprunte d'une recherche de "vérité" sur les fondements et évolutions qui orientent l'humain dans le monde ... Recherche permanente et sans tabou, qu'il ne craint par ailleurs pas de remettre en cause perpétuellement, autant dans ses monologues, que dans le cadre de son émission Répliques, ou dans d'autres où il est invité face à des contradicteurs. Il en paye le prix fort bien souvent !
Pourtant, il n'est pas pétri de croyances, loin s'en faut, mais fort de quelques certitudes dont le Débat est le point d'orgue. Il ne s'agit pas là de rhétorique mais bien de dialectique. Sans tout partager, femmes et hommes, peuvent dans un temps circonscrit, mais, espérons, peut-être davantage encore, voir quelque chose du même dans l'autre. Les idées justes, utiles et heureuses ont alors une petite chance d'avancer.
Merci encore Monsieur Finkielkraut, pour repousser toujours plus loin mon inculture, pour me permettre de rester éveillée sur les grands thèmes du monde et de refuser d'aller dans le sens du vent.
Je vous souhaite de vibrer le plus longtemps possible sur nos ondes.
Désirée, la petite rien
Pourtant, il n'est pas pétri de croyances, loin s'en faut, mais fort de quelques certitudes dont le Débat est le point d'orgue. Il ne s'agit pas là de rhétorique mais bien de dialectique. Sans tout partager, femmes et hommes, peuvent dans un temps circonscrit, mais, espérons, peut-être davantage encore, voir quelque chose du même dans l'autre. Les idées justes, utiles et heureuses ont alors une petite chance d'avancer.
Merci encore Monsieur Finkielkraut, pour repousser toujours plus loin mon inculture, pour me permettre de rester éveillée sur les grands thèmes du monde et de refuser d'aller dans le sens du vent.
Je vous souhaite de vibrer le plus longtemps possible sur nos ondes.
Désirée, la petite rien
les incompris...
manuel ferré (fabricant de films et de chansons)22-01-2023 13:15
Ils ont souvent la vertu d'être des êtres dérangeants mais quelle noblesse que de l'être. Moi aussi j'aime Monsieur Finkielkraut (né un 30 juin comme moi), au même titre que Marguerite Duras, Jean-Edern Hallier... Vive les différents !... Amitiés, Manuel Ferré.
L'occupation
jeanpierredillard17-10-2020 11:29
Pour ceux qui n'ont pas connu ces années,
ce texte de Saint Exupéry.
On comprend à le lire l'incompréhension totale entre lui et de Gaulle
lors de leur entrevue à Londres.
Je combats encore je combattrai un peu pour toi. J'ai besoin de toi pour mieux croire en l'avènement de ce sourire. J'ai besoin de t'aider à vivre. Je te vois si faible, si menacé, traînant tes cinquante ans, des heures durant, pour subsister un jour de plus, sur le trottoir de quelque épicerie pauvre, grelottant à l'abri précaire d'un manteau râpé. Toi si Français, je te sens deux fois en péril de mort, parce que Français, et parce que juif. Je sens tout le prix d'une communauté qui n'autorise plus les litiges. Nous sommes tous de France comme d'un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne. Pour nous, Français du dehors, il s'agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelée par la neige de la présence allemande. Il s'agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s'agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d'otages. C'est toujours dans les caves de l'oppression que se préparent les vérités nouvelles : quarante millions d'otages méditent là-bas leur vérité neuve. Nous nous soumettons, par avance, à cette vérité.
Car c'est bien vous qui nous enseignerez. Ce n'est pas à nous d'apporter la flamme spirituelle à ceux qui la nourrissent déjà de leur propre substance, comme d'une cire. Vous ne lirez peut-être guère nos livres. Vous n'écouterez peut-être pas nos discours. Nos idées, peut-être, les vomirez-vous.
Nous ne fondons pas la France. Nous ne pouvons que la servir. Nous n'aurons droit, quoi que nous ayons fait, à aucune reconnaissance.
Il n'est pas de commune mesure entre le combat libre et l'écrasement dans la nuit.
Il n'est pas de commune mesure entre le métier de soldat et le métier d'otage.
Vous êtes les saints.
Antoine de Saint Exupery
Lettre à un otage (1940)
ce texte de Saint Exupéry.
On comprend à le lire l'incompréhension totale entre lui et de Gaulle
lors de leur entrevue à Londres.
Je combats encore je combattrai un peu pour toi. J'ai besoin de toi pour mieux croire en l'avènement de ce sourire. J'ai besoin de t'aider à vivre. Je te vois si faible, si menacé, traînant tes cinquante ans, des heures durant, pour subsister un jour de plus, sur le trottoir de quelque épicerie pauvre, grelottant à l'abri précaire d'un manteau râpé. Toi si Français, je te sens deux fois en péril de mort, parce que Français, et parce que juif. Je sens tout le prix d'une communauté qui n'autorise plus les litiges. Nous sommes tous de France comme d'un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne. Pour nous, Français du dehors, il s'agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelée par la neige de la présence allemande. Il s'agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s'agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d'otages. C'est toujours dans les caves de l'oppression que se préparent les vérités nouvelles : quarante millions d'otages méditent là-bas leur vérité neuve. Nous nous soumettons, par avance, à cette vérité.
Car c'est bien vous qui nous enseignerez. Ce n'est pas à nous d'apporter la flamme spirituelle à ceux qui la nourrissent déjà de leur propre substance, comme d'une cire. Vous ne lirez peut-être guère nos livres. Vous n'écouterez peut-être pas nos discours. Nos idées, peut-être, les vomirez-vous.
Nous ne fondons pas la France. Nous ne pouvons que la servir. Nous n'aurons droit, quoi que nous ayons fait, à aucune reconnaissance.
Il n'est pas de commune mesure entre le combat libre et l'écrasement dans la nuit.
Il n'est pas de commune mesure entre le métier de soldat et le métier d'otage.
Vous êtes les saints.
Antoine de Saint Exupery
Lettre à un otage (1940)
Bernanos
Phanou03-04-2019 22:33
Je suis étonné qu'Alain Finkelkraut, citant la lettre de Simone Weil à Bernanos, n'ait pas choisi le passage le mieux adapté à son propos sur l'antisémitisme :
" Vous êtes royaliste, disciple de Drumont - que m'importe ? Vous m'êtes plus proche, sans comparaison, que mes camarades de milices d'Aragon - ces camarades que, pourtant, j'aimais."
et de conclure
"il ne me reste qu'à vous exprimer ma vive admiration."
" Vous êtes royaliste, disciple de Drumont - que m'importe ? Vous m'êtes plus proche, sans comparaison, que mes camarades de milices d'Aragon - ces camarades que, pourtant, j'aimais."
et de conclure
"il ne me reste qu'à vous exprimer ma vive admiration."
IA miracle ou cauchemar