Podcast Le masque et la plume

Fidèle à l'émission, notamment pour le choix des films à voir, je suis de plus en plus surprise que vos critiques se cantonnent aux films commerciaux, ce qui vous conduit à transmettre des critiques positives à un films sur 4 voir plus.
Pourquoi ne pas, également, donner une place aux films "art et essai"?
The guilty me semble digne d'être évoqué comme une oeuvre remarquable, tant par l'interprétation que par le scénario, tout deux remarquables.

Ne perdez pas de vue que vous nous guider dans les choix de nos prochaines séances.

A dimanche

Cher Masque,

L'omelette à été indigeste. Je crois avoir compris la multiplication des divulgachages de ces derniers mois, touchant même les émissions littéraires et théâtrales. . Le numéro pseudo comique des critiques est tout à fait au point. Pierre Murat souligne l'importance de l'omelette dans le film "Phantom thread. Et au cas où quelques auditeurs candides n'auraient pas saisi qu'il dévoilait la fin du film, le reste de la bande s'exclame qu'il ne fallait surtout pas le dire ! Magnifique ! Le groupe humoristique du Masque est bientôt prêt à se produire sur toutes les scènes françaises.
Pour redevenir sérieux, je me demande pourquoi encore diffuser telles qu'elles des émissions qui vont déclencher les légitimes exaspérations des auditeurs. Pourquoi ne pas simplement bipper, ou couper les quelques secondes concernées, en le disant même à l'antenne. Les auditeurs n'en seraient que reconnaissants.
Bonne réflexion

Jeu, set, match...
Circulez il n'y y a rien à voir...
Ce n' est qu' un match entre John Mc Zéro et John Beurk...

Je vous écoute depuis que j'ai des oreilles (54 ans), toujours avec plaisir même si parfois je ne suis pas d'accord. Pourriez vous parler des films, pièces et livre sans trop révéler l'intrigue car la magie est aussi dans la découverte de l'histoire. J'ai horreur des films annonces notamment américains où l'on a l'impression d'avoir déjà vu le film et pour les français les bandes annonces qui font croire que le film est drôle, mais les seuls gags du film sont dans ces 45 secondes. J'aimais bien Bory et Charensol. A bientôt

chapeau bas Bob tu l'as le prix... si ton verbiage Dylan se rapporte à ta voix
nasillarde te voilà chanteur engagé qui va toujours où mène le vent de la vie
ne pas oublier notre chanteur poète francophone Julios Beaucarne

Enfin voici le meilleur livre de la rentrée de l'écrivaine Elsa Boyer : un roman "Neko Café" chat(t) futuriste qui décrit notamment des scènes de jeux vidéo !

je regrette que vous ayez changé la manière de réécouter l'actualité cinematographique des années passées , SI je veux écouter par exemple la critique d'un film sorti en 2015 , je fais comment ? il y a qq mois il était écrit que les réécoutes durait plusieurs mois . ET maintenant ?
merci pour votre réponse

Cher masque,
Pas souvent que vos avis souvent divisés n'ont fait unanimité sur un film que j'ai tant aimé ; pas souvent qu'un film me pousse à écrire tant il m'a subjugué, le premier film depuis "Under The Skin" qui me secoue autant (il était temps !): chers auditeurs, n'écoutez pas vos critiques adorés qui ont été trop ébloui et courez voir Neon Demon, qui convoque les fantômes de Lynch et Kubrick pour proposer un film personnel, un écrin total, somptueux cauchemar aux images inoubliables, à la beauté obsessionnelle, à la puissance visuelle et sonore inédite. Le plus beau film de son réalisateur et déjà de l'année, un film aux images qui hantent et qui reste durablement en tête. Cher masque vous Avez vu le Demon, pas le Neon, trant de beauté voua échappé. Renez-vous dans 10 ans pour réhabiliter ce chef(d'oeuvre. Bien à vous, un cinéphile exploitant qui vous aime quand même.

Cher Alain Rioux. Moi aussi je baigne dans les endorphines du vélo, sauf qu'il semble que nous ne faisions pas partie de la même espèce de coureur. Je vous imagine bien de ceux qui se rangent derrière le peloton pour ne pas se fatiguer. Vous "prendriez des relais" comme on dit dans le jargon du cyclisme, vous auriez le courage de répondre au courrier des auditeurs choqués par votre mépris du spectateur qui, selon vous, a tord de ne pas aimer le dernier film de Woody Allen. Comme vous avez la tête dur, je sais que vous ne le ferez pas. Alors je vous adresse la sacro-sainte parole de Woody Allen qui, parlant de son film Manhattan qu'il n'avait pas aimé, avait confessé ouvertement: "Je devrais peut-être la boucler et m'estimer heureux, je ne peux pas argumenter sur mes films: j'estime que tout spectateur, quelle que soit son opinion, a toujours raison". Puisque votre pensée va à l'encontre même de celui que vous idolâtrez, peut-être aurez vous le courage de pédaler enfin comme un champion et de vous excuser d'avoir méprisé le spectateur le temps d'un égarement.